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CARACTERE désinvolte, téméraire, grande gueule, moqueur, possessif, orgueilleux, drôle, fourbe, chieur, déluré, original, créatif, dynamique, fêtard, loyal, séducteur, joueur, réaliste, bordélique, extravertie, énervant, borné, bagarreur, violent, capricieux...
Il a le don pour foutre la merde là où il passe, il a une facilité enfantine à se mettre dans des situations dangereuses et délicates. Il ne manque jamais une occasion de se battre, même lorsque son adversaire fait deux têtes de plus que lui. Il n'a peur de rien, sauf de l'engagement, mais il a du mal à l'avouer et justifie son désir de ne pas s'engager par un simple besoin d'indépendance.
Il est très direct, manque de tact, a du mal à réellement exprimer ce qu'il ressent et préfère généralement ne pas le faire, de tel façon qu'on a parfois tendance à se demander s'il lui arrive de ressentir quoi que ce soit vu son attitude totalement dégagé et désinvolte.
★ Il passe son temps libre sur son skateboard et s'il ne porte presque que des t-shirts Volcom c'est car la marque le sponsorise et qu'il reçoit pleins de fringues gratuites ! Il collectionne les casquettes et les bonnets. Il tient beaucoup à ses cheveux.
★ Il déteste qu'on l'appelle Léonard mais peu de personnes sont au courant que Léo est un diminutif, seuls ceux qui le connaissent depuis assez longtemps.
★ Il fume des clopes, mais pas que. Son alcool préféré est le rhum, puis la téquila. Il déteste la vodka et rien que l'odeur lui donne envie de vomir.
★ Il adore manger de la pizza et des pâtes. Il pourrait manger tous les jours de sa vie des pates que ça ne le dérangerait pas plus que ça. De toute façon, niveau nourriture, il n'est pas très difficile, il mange de tout.

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HISTOIRE
" - C'est plutôt bizarre comme mode de vie non ?
- Tu veux dire du point de vue de l'Eglise ? C'est sûr qu'on est loin du modèle de famille parfaite où le père et la mère s'aiment et sont heureux. En fait... ils s'aiment et sont heureux. C'est juste qu'ils sont pas mariés et qu'ils vivent un peu chacun de leur côté.
- Dans quelles mesures ?
- Ils vivent juste pas ensemble.
- Et ils voient quelqu'un d'autre ?
- Non.
- C'est bizarre.
- C'est très bien comme ça. "

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Fils unique, Léonard n'a jamais eu la chance de vivre l'expérience de la famille soudée et heureuse, sa mère, célibataire, s'occupait de lui comme elle pouvait, le chérissant, le protégeant, se coupant en quatre pour pouvoir toujours lui offrir le meilleur. En difficulté financière, elle se débrouillait avec un salaire d'infirmière bien trop faible pour pouvoir vivre la vie dont elle rêvait. Le père de l'enfant lui, un garagiste mécanicien, gardait un oeil sur eux, passait de temps en temps à la maison pour resserrer la vis et passer du temps avec son fils. Les choses se déroulèrent ainsi pendant longtemps. En grandissant, Léonard qui ne se faisait d'ailleurs plus qu'appelé Léo ou "Twister" par ses plus proches amis était devenu un garçon capricieux et orgueilleux, sa mère l'avait bien trop gâté et elle en subissait aujourd'hui les conséquences : elle devait se plier à chacun des désirs de son fils au risque de le mettre dans une colère folle. Fletcher, le père, représentait la seule crainte de "Twister". Il n'y avait que lorsqu'elle prononçait son nom, qu'elle lui disait " Arrête, ou je le dis à Papa. " Que celui ci se calmait, sachant pertinemment qu'il n'était pas encore en position pour s'affirmer devant son paternel. Mais le temps viendrait où...

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" - Ton père est marié.
- Quoi ? "
Elle avait fondu en larme. Impassible, le jeune garçon fixait sa mère secouée de sanglots et pendant un instant, il hésita à partir et la laisser. Il s'approcha d'elle, posa une main bienveillante sur son épaule et la tira contre lui. C'était ça alors ? Il avait put voir le coeur de sa mère se briser dans son regard alors qu'elle lui annonçait que Fletcher, ce père indépendant et semblant irréprochable, menait en réalité depuis toutes ces années une double vie. Après avoir calmé ses pleurs, elle lui expliqua :
" - Il a une femme... et quatre enfants. Le dernier a trois. Le plus grand douze. Tu te rends compte ? "
Silencieusement, il haussa les épaules. Secoué par cette nouvelle qu'il venait d'apprendre, il ne ressentait cependant aucune haine pour son père, seul une légère amertume le soulevait, celle provoquée par l'état pathétique dans lequel se trouvait à présent sa mère désespérée. A part ça... il était curieux, curieux d'en savoir plus, de demander à son père qui était cette femme, ce qu'elle avait de plus que sa mère... curieux de rencontrer ces enfants qui étaient ses demi-frères et soeurs...
Après quelques semaines, alors que sa mère semblait doucement encaissé le coup, il les rencontra, et elle le lui reprocha : " - Je sais que c'est ton père, mais il ne t'a pas élevé lui, il n'a été là que faiblement, et financièrement. Tu peux me comprendre non ?
- Vous étiez d'accord tous les deux pour vivre chacun de votre côté. Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? "
Bouche-bée, révoltée, Camilla s'était tût.

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" - Tu devrais arrêter de le voir, tu mérites beaucoup mieux. Il va te faire du mal. " disait Camilla à Nora; et dans l'encadrement de la porte, il apparut, bras croisés, fixa les deux femmes d'un regard empreint de mépris avant d'entrer dans la cuisine pour se servir un grand verre de jus d'orange. Les mots de sa mère avait sonné comme une réelle trahison, et il tentait de garder le contrôle alors que les deux autres restaient silencieuses, le suivant des yeux. Il se tourna vers elle, verre en main, puis leva des yeux vides sur sa mère.
" - Quoi ? " leur demanda-t-il, et elles se regardèrent toutes les deux pendant un instant, nullement surprise par son attitude indifférente.
Il but le verre d'une traite, le posa bruyamment sur la table, puis sortit pour monter dans sa chambre. C'est lorsque Nora monta le rejoindre quelques minutes plus tard qu'il s'autorisa à exploser:
" - Rentre chez toi c'est bon. "
Elle leva les yeux au ciel, le devinant vexé par ce qu'il avait entendu.
" - C'est bon, t'énerves pas.
- Je suis pas énervé. Je veux juste que tu te casses.
- Pourquoi ?
- Tu sais qu'elle a raison.
- Nan ? Sans blague ? Mais où est passé ton égo surdimensionné ? C'est pas toi qui est supposé mériter mieux qu'une fille comme moi ? Ouuh laaa....
- Ta gueule.
- Hé !
- BARRE TOI P*TAIN ! "
Elle ne bougea pas, le fixant, soutenant son regard. Il l'observa un moment alors que sa colère retombait doucement, puis il s'avança vers elle, la tira contre lui pour passer ses bras autour d'elle. Et alors qu'il l'enlaçait, il pensait à sa mère qui l'avait trahi 10 minutes plus tôt en tentant d'éloigner de lui l'une des personnes à qui il tenait le plus..

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