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CARACTERE Loélia a un caractère bien trempé, en effet mieux vaut ne pas trop la provoquer car si quelqu'un la cherche un peu trop, Loé sait vite y mettre un terme. Cependant quant on la connait bien Lia' est une jeune femme très douce, qui aime profiter de la vie car elle comprit très vite même un peu trop vite que celle ci était trop courte pour être gâchée. La miss Johansson est une demoiselle très gentille qui adore aider les autres quant ils ont besoin d'aide ou de conseil et qui sait être à leur écoute quant ils ne vont pas bien ou qu'ils ont besoin d'une oreille attentive. L'étudiante est aussi quelqu'un de très souriant, se montrant tout le temps avec le sourire aux lèvres, la brunette a une vraie joie de vivre surement dut à son côté décontracté. Petit cœur d'artichaut, elle s'attache très vite aux gens dès que le courant passe bien, chose qui parfois lui fait avoir quelques désillusions quant elle voit la véritable personnalité des autres. La jeune demoiselle à cependant des défauts, et oui, la miss est très franche, quand quelque chose ne va pas ou alors qu'elle a quelque chose à dire à une personne, l'étudiante ne mâche pas ses mots pour dire ce qu'elle pense; détestant l'hypocrisie, Loélia ne dira jamais derrière ce qu'elle pense des gens et leur dira toujours en face, que cela fasse plaisir à entendre ou pas. La belle brune est aussi plus que têtue, si elle on la contredit qu'elle est raison ou tord, la miss ne changera pas d'opinion que les choses soient fondées ou non, dans son enfance cela pouvait être parfois un vrai problème mais avec le temps cette partie d'elle s'est plus ou moins amélioré. Une chose qui n'a pas changé depuis son enfance c'est son impatience, en effet Loé' doit être la personne la plus impatiente du monde, elle déteste devoir attendre et ça pour n'importe qu'elle raison. La brunette est une personne comme les autres, en effet elle a des défauts mais aussi des qualités; si on devait dresser son portrait de ce côté là on dirait que dans son côté positif il y a le fait que c'est une personne débordante d'énergie qui est toujours décontractée dans n'importe qu'elle situation. De plus c'est une jeune femme pleine de vie qui profite de celle ci, on peut même dire qu'elle la croque à pleine dents. C'est aussi une jeune demoiselle souriante même dans les moments difficile, elle déteste savoir que d'autres personnes puissent la voir mal et préfère toujours se montrer sous son meilleur jour. La jeune Johansson vit au jour le jour sans se poser trop de questions, pour elle la vie est déjà bien trop compliquée pour s'embêter à se poser d'autres questions, autant prendre la vie comme elle vient sans questions, ni doutes cela la rendra d'autant plus agréable aux yeux des gens.

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HISTOIRE

CHAPTER ONE . C’est une fille…

Neuf mois que mes parents attendaient cet événement avec une joie immense et une impatience infime, la naissance de leur premier et unique enfant : ma naissance… Tout était prêt pour mon arrivée, chaque détails avaient été soignés : une chambre aux couleurs méditerranéennes, remplis de peluches et d’objets en tout genre avec au centre un berceau blanc.. La penderie contenait des vêtements de petite fille de tout âge, vêtements offerts à mes parents par nos proches et amis. C’est simple il ne manqué plus qu’une chose pour combler toute cette agitation ; que je pointe le bout de mon nez et vite. Le dernier mois de grossesse fut le plus pénible pour ma mère, au mois de février la chaleur était facilement forte en Angleterre, devenant presque insupportable pour elle. Pour son bien être, elle ne sortait plus, restant dans la pénombre toute la journée, profitant de ses vacances avec mon père une fois le soleil couché. Heureusement pour elle, j’avais décidé d’abréger ses souffrances inutiles en décidant de sortir voir le monde… Cela faisait quelques heures que ma mère était prise de contractions, toutes plus rapprochées les unes que les autres et devenant plus fortes à chaque instants, mes parents comprenaient que mon arrivée était proche et restés sur leur garde, prêts à partir pour l’hôpital à chaque minutes, d’ailleurs pour être plus rapide, mon père avait déjà rangé la valise contenant mes affaires et celle de ma mère dans le coffre de la voiture.. Il avait promit à sa femme de ne pas paniquer lorsque serait venu le moment pour elle d’accoucher et jusque là il remplissait son contrat à merveille, chose qui rassurait ma mère qui n’avait absolument pas peur. « Les femmes mettent des enfants au monde depuis la nuit des temps, pourquoi devrais je avoir peur ? » Voila la réponse qu’elle donnée aux gens qui lui demandaient si elle redoutée ce jour si particulier. Allongée sur le canapé à regarder son téléfilm préféré ma mère fut surprise quant elle sentit en dessous d’elle, quelque chose d’humide, se relevant doucement avec beaucoup de mal, elle remarqua alors que la poche des eaux venaient de se craquer ; le travail avait commencé et il était l’heure pour elle de filer à la maternité si elle ne voulait pas que je naisse dans mon salon. « Chéri.. Le canapé est mouillé… j’ai perdu les eaux ! » Se fut à ce moment là que mon père commença à avoir peur, comme à son habitude il commença à raconter tout et n’importe quoi, voulant détendre l’atmosphère avec des plaisanteries qui ne faisaient rire que lui mais qui avaient plus ou moins le don de le calmer. « Oh non mon cœur, c’est du cuir le canapé ! » Avec la douleur, ma mère l’avait fusillé du regard, s’il savait ce qu’elle en avait à faire de son canapé, j’étais entrain de lui déchirer la paroi abdominale et pour le moment sa seule préoccupation était d’en finir avec cette horrible douleur. « Je m’en fiche de ton canapé ! Je vais accoucher ! » S’excusant pour son humour, mon père attrapa doucement sa femme, l’emmenant dans la voiture, direction la maternité de Manchester ! Je crois que jamais mon père n’avait conduit aussi vite de sa vite, prenant presque des risques juste pour gagner quelques minutes de plus. En arrivant la bas, le travail avait déjà bien commencé et il ne restait à ma mère qu’à faire un petit effort pour me sortir de là, tout le monde s’était hâté autour d’elle, la conduisant en salle d’accouchement, la préparant, préparant mon père qui avait tenu à assister à ma naissance. De dehors on pouvait entendre les cris de douleur de la futur maman et de l’intérieur on pouvait voir les larmes couler le long de ses joues, la sueur perler sur son front et la grimace de mon père quant elle venait à lui broyer les os de la main…« Un dernier effort Madame Johansson, c’est bientôt fini. Poussez. » Poussant une dernière fois le plus qu’elle le put, on entendit alors mes pleures, nous étions le quatre août mille neuf cent quatre-vingt neuf à seize heures quarante-cinq et pour la première fois mes parents entendirent le son « de ma voix ».« Le papa souhaite t-il couper le cordon ? » Il ne fallut pas lui répéter deux fois, aussitôt il se leva et coupa le cordon en suivant les instructions de la sage femme qui partie ensuite dans la pièce voisine, avant que mon père ne reviennes auprès de ma mère, épuisée par ces quelques heures. « Tu peux être fière mon cœur, notre petite fille est magnifique. » A ces mots la porte s’ouvrit, laissant apparaitre la sage femme avec un petit être dans ses bras, me posant sur ma mère, celle-ci fondit en larme, toute la pression qu’elle avait accumulé cette journée était enfin dissipée et la plus belle chose qu’elle attendait depuis neuf mois était enfin là. « Bienvenue sur terre, Loélia Olympe Johansson… Tu es magnifique mon ange.. » Voila mon prénom était enfin révélé : Loélia, un prénom que j'aimais assez. Encore heureux, étant donné qu’il allé me suivre jusqu’à la fin de mes jours.

CHAPTER TWO . Welcome in this world Loélia Olympe Johansson

Nous vivons tous des moments de bonheur, de tristesse et de drame. Jamais je n’aurai imaginé vivre une chose aussi horrible à l’âge de six ans.. Comme tous les soirs, ma mère était venue me récupérer à la sortie de l’école, mon père travaillé tard presque chaque jours et nous avions pris l’habitude d’aller faire un tour au parc avant de prendre le métro pour rentrez chez nous. Ce soir là, ma mère et moi étions restées un peu plus longtemps au parc, il faisait un soleil radieux et je voulais profiter de la balançoire tant qu’elle était libre. Une fois lassée, nous marchâmes toutes les deux jusqu’à la station de métro qui se trouvée au coin de la rue, celle-ci comme toujours été vide ; alors que je jouais trop près du bord, ma mère me rappela aussi vite à l’ordre. « Lia', recules du bord, tu pourrais tomber. » Faisans la sourde oreille, je continuée à jouer sur le bord, chose qui agacée ma mère, qui ne supportée pas que je puisse lui tenir tête. J’avais reçu jusqu’alors une éducation très stricte, il était hors de question que je n’obéisse pas à mes parents et que je m’amuse à leur tenir tête sans en assumer les conséquences après. « Loélia, une fois, je te préviens à trois, tu sais ce qu’il t’attend. » Soupirant doucement, je terminai par me résoudre à lui obéir, allant juste à côté d’elle, tandis que deux jeunes adultes arrivèrent dans la station. Je me souviens encore de leurs visages, leurs sourires malicieux et narquois sur les lèvres. Dès que mon regard se posa sur eux, j’eus la chair de poule, me collant d’avantage contre ma mère, celle-ci les regardés sans rien dire avant que l’un d’entre eux ne lui demande l’heure. « I’est quelle heure, m’dame s’il vous plait ? » Levant sa manche, ma mère ajouta simplement. « Dix neuf heures trente. » A partir de ce moment là, tout s’enchaina à une vitesse assez déconcertante, le plus grand des deux sortit de sa poche une arme, tremblante comme une feuille, je me glissai derrière ma mère, tandis qu’elle essayait de rester le plus calme possible. « Les bijoux et l’argent et plus vite que ça. » Retirant ses bijoux avant de leur donner son argent, ma mère vit alors le métro au loin arriver, j’étais rassurée, ils allaient partir et nous laisser tranquilles ! Enfin c’est ce que je croyais.. Ma mère avait comprit ce qu’il allait lui arriver et les dernières paroles qu’elle prononça fut pour me sauver la vie. « Laissez là, ce n’est qu’une petite fille.. » Je me mis à sangloter en fermant les yeux avant d’entendre un coup de feu puis deux… Une balle en plein cœur, une autre dans la tête, quand j’ouvris les yeux à nouveau ma mère était étendue sur le sol inerte, baignant dans une marre de sang, quant aux deux jeunes, ils s’étaient enfuis aussi vite que possible. Me mettant à hurler tout en pleurer, je m’agenouillai sur le sol à côté du corps sans vie de ma mère. « Au secours !! Maman ! Maman, réveilles toi ! »

Après ça, se fut la décadence, mon père plongea dans une profonde déprime se mettant à boire à longueur de journée, arrêtant son travail.. arrêtant tout simplement de vivre. Il n’était plus que l’ombre de lui-même et je n’avais pas d’autres choix que de m’occuper de lui, je n’avais pas beau avoir que six ans, j’allais devoir grandir bien plus vite que les autres si je voulais garder le peu de famille qu’il me resté.

CHAPTER THREE . Petite fille, tu deviendras grande un jour.

Je ne peux pas dire qu’après le décès de ma mère, ma vie fut toute rose, bien au contraire.. Les années avaient beau défiler, mon père n’ arrivé toujours pas à se remettre de ce terrible drame et sombré un peu plus chaque jour dans l’alcool. Il se levé soule, se couché saoule et tout ça sous mon regard impuissant.. Nous n’avions pas beaucoup d’argent étant donné qu’il avait perdu son boulot et à l’âge de quinze ans je pris une décision qui allée bouleverser le reste de ma vie ; je savais que jamais je ne pourrai revenir en arrière mais je n’avais pas le choix, je devais aider mon père et faire rentrer de l’argent à la maison. A mon âge, je ne pouvais pas faire énormément de boulot et le seul illégal était la prostitution … Je n’étais pas fière de ce que je faisais , j’avais même honte de cette vie mais je me disais que je faisais ça pour une bonne cause, pour aider mon père à subvenir à nos besoins… Jamais je ne pourrai oublier ces nuits et surtout ces hommes, leurs sourires narquois et malicieux sur le visage tout comme leurs mains baladeuses sur mon corps ; je n’étais encore qu’en apparence une jeune fille mais en réalité j’étais bien plus mure que ce que l’on aurait pu imaginer. Chaque soir c’était la même histoire et dès que je rentrée chez moi, cela recommencé : je retrouvée mon père ivre mort dans le canapé, essayant tant bien que mal de décuver. Deux ans.. J’ai passé deux ans à vivre tout ça jusqu’au jour où mon téléphone sonna, un numéro inconnu. « Mademoiselle Johansson ? Ici l’interne de l’hôpital, votre père a été admis dans nos service il y a quelque chose suite à sa cirrhose. Je suis désolée de devoir vous apprendre cette terrible nouvelle mais il vient tout juste de nous quitter, nous ne sommes pas parvenus à le réanimer. Nous avons besoin de vous pour les démarches, pouvez-vous venir rapidement ? » Ma mère et maintenant mon père, ils m’avaient tous les deux quittés, me laissant ainsi orpheline. C’est avec quelques sanglots dans la voix que je parvins quand même à répondre à l’interne. « J’arrive..tout de suite.. » Raccrochant, je pris la route vers l’hôpital de Manchester..

CHAPTER FOUR . Nouveau jour pour une nouvelle vie ?

Plus rien ne me retenais à Manchester, cette ville n’avait été que tristesse, cauchemars et déceptions.. Tout plaquant du jour au lendemain, je pris le premier vol pour les États Unis, plus précisément Los Angeles, j'espérai que la bas, ma vie prenne un nouveau tournant. J’avais décidé de reprendre ma vie en main et surtout mes études, m’inscrivant alors dans une école de danse à l’opéra, j’avais toujours été passionnée par la danse en pratiquant depuis ma plus tendre enfance et j’espérai un jour pouvoir en faire mon métier et devenir une grande danseuse étoile. C’est aussi là que je fis la rencontre de Shanae, ma meilleure amie à l’heure d’aujourd’hui ; toutes les deux étions dans la même galère, nous n’avions pas d’argent et nous n’avions pas d’autres choix que de trouver un petit boulot pour réussir à nous débrouiller. C’est alors que nous sommes entrées dans une boite de strip-tease, la journée nous étions étudiantes et la nuit, nous travaillons ; après cela nous ne nous sommes plus quittées d’un pouce, prenant même un appartement toutes les deux avant de je finisse par habiter celui juste en face du sien. J’aurai tout fait pour elle et encore à l’heure actuelle, je ferai tout pour ma meilleure amie, et quant il fallu la mettre en désintoxication pour la sevrée de la boisson, je n’hésitai pas une seule seconde, l’y envoyant pour son bien.

Cependant, aujourd’hui elle vit à Salford et je dois bien avouer qu’elle me manque, je me sens seule sans elle et cette vie ne me convient plus. Il est hors de question que je fasse du strip' toute ma vie, je suis jeune, j’ai l’avenir devant moi et je compte bien reprendre des études dans le social mais pour ça, je dois faire quelque chose… En couple depuis quelques mois, Aaron mon petit ami, n’était pas au courant de mon envie de partir, j’avais réservé mon billet d’avion sans même lui en parler et un matin il se réveilla sans moi à ses côtés.. Pour simple excuse, je lui avais laissé un mot sur mon oreiller, n’ayant pas eu la force de lui dire en face. « Je suis désolée, j’espère que tu finiras par me pardonner et comprendre mon choix mais Los Angeles ce n’est plus possible. Ce n’est pas de ta faute, c’est entièrement de la mienne, c’est moi qui ai besoin de changer de vie, de reprendre la mienne en main.. Je pars pour Salford et en ce moment même où tu lis cette lettre je dois me trouver quelque part dans le ciel entre L-A et l'Angleterre. ILY. »

Me voila à présent sur le sol anglais, prête à entamer un nouveau départ.